La Bande Dessinée : les raisons d’un succès croissant

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Inventée en Suisse au 19ème siècle par Rodolphe Topffer, c’est aux Etats-Unis que la BD a vraiment pris son aspect actuel, avec des cases, des dessins et des bulles. En 1964, un brin désinvolte, le dessinateur Morris qualifiait pour le première fois la Bande Dessinée de « Neuvième Art ».

Et s’il faut être coté sur le marché de l’art pour pouvoir adopter le titre d’Art, alors la BD a su gagner ses lettres de noblesse. On voit apparaître, deci-delà, des ventes aux enchères qui dépassent 2 millions d’euros par-ci 3 millions par là, pour une planche, un dessin jugé mythique.

Dix ans plus tard, c’est à Angoulême que naissait le plus grand festival européen de la BD.

Creuset du genre, la Belgique abrite le Centre Belge de la Bande-Dessinée, la plus grande bédéthèque du monde.

Mais pourquoi donc la BD attire-t-elle autant ?

Rapide à lire, visuellement attirante, mêlant à la fois le texte et le dessin, capable de créer des séries, pertinente aussi bien en une planche qu’en un livre entier, la BD est pleine de ressources. Le dessin se nourrit des textes, et vice-versa, au service d’un scénario. Déclinable à l’infini par ses graphismes, son trait, son genre, son public, la BD est le genre littéraire qui monte, qui monte… qui raconte des histoires, qui enseigne une leçon, qui tient en haleine…

Destinée initialement au jeune lectorat, la BD est aujourd’hui l’apanage de toutes les tranches d’âge, garçons et filles, de toutes conditions sociales. S’il fallait aujourd’hui employer un moyen de communication pertinent pour la génération actuelle, la BD fait assurément partie des supports qu’il ne faudrait surtout pas négliger.

Pour preuve de sa pertinence et de son attrait, y compris auprès du lectorat chrétien, prenons pour exemple le magazine Tournesol.

Édité depuis plus de 60 ans par la Ligue pour la Lecture de la Bible, le magazine a su, au fil des années, adapter les formats, varier les dessinateurs, et diversifier les types d’histoires. Mais toujours, il a souhaité conserver et valoriser la Bande Dessinée pour transmettre aux enfants les histoires de la Bible et les valeurs chrétiennes.

Édité sous forme de magazine, six fois par an, il est aujourd’hui l’un des plus anciens magazines de BD en langue française.

Désireuse de toujours susciter l’intérêt du jeune public pour la thématique chrétienne, sa rédactrice en chef Myriam Callec-Loubayère s’attèle à varier les contenus, proposer de nouveaux types de dessins et donner à chaque histoire des objectifs adaptés : faire réfléchir, faire rire, enseigner, divertir… Au sein d’un même numéro, la BD permet cette diversité d’une page à l’autre. Et c’est cette diversité dans l’unité qui a su assurer à ce magazine le maintien de son intérêt.

En partenariat avec Tournesol et eXcaléo, nous vous offrons ici un numéro complet de Tournesol à télécharger.

Pascal Portoukalian


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